Course au énergies renouvelables :
L’énergie éolienne, transformant l’énergie mécanique du vent en énergie électrique incarne aujourd’hui un symbole de la transition énergétique et est au cœur de nos politiques européennes. En effet, gouvernement français fait la promotion de cette solution qui rentre dans son plan d’augmenter la production d'électricité décarbonée pour atteindre la neutralité carbone en 2050. L’objectif acté est d’atteindre 2 GW attribués à l’éolien offshore par an à partir de 2025. Ce chiffre devrait atteindre 20 GW en 2030 là où l’éolien terrestre représente actuellement 18GW de puissance installées soit 9% de la consommation électrique du pays.La France se veut donc pionnière dans cette démarche en visant l’obtention de 3 parcs éoliens offshore en Méditerranée et sur les côtes bretonnes. Mais pourquoi mise-t-on sur des implémentations au large de nos côtes ?
Des solutions innovantes :
Tout d’abord ces trois projets de parcs éolien sont assez singuliers. Leurs particularité ? Il ne s’agit non pas là d’éolien posé, nécessitant d’installer les fondations d'une éolienne dans le fond marin, mais d’éolien flottant. Cette solution permet au parc d’être situé plus loin en mer, grâce à son système de fixation par câble, et de capturer une énergie cinétique plus forte dues des aux vents marins, chacun sera doté d’une puissance de 250 mégawatt. Au delà de la productivité, cette distance permet d’éviter d’encombrer les côtes, là où les conflits d’usages sont plus récurrents
Des défis à relever :
Aujourd’hui l’éolien offshore reste cependant une solution récente et incertaine de par les défis qu’elle amène. La maintenance des structures en est un premier et il nous est à présent difficile d’imaginer les coûts et la la logistique que cela implique. Les coûts d’installation de ces projets sont de même conséquents et leurs raccordement au réseau terrestre est l’enjeu primordial de leur rentabilité.Malgré cela, la filière se lance en Europe qui compte déjà parmi les plus grands parc offshore mondiaux.